L’axe « Patrimoines culturels et naturels » au sein de l’Institut Fédératif de Recherche « mutations des normes juridiques » se concentre sur deux aspects du droit du patrimoine, notion transversale familière à tout juriste et chercheur en droit : le patrimoine naturel et le patrimoine culturel. Il viser à les étudier selon une perspective pluridisciplinaire et suivant des approches comparatives, européenne et internationale.
Qu’il procède d’une dimension culturelle ou naturelle, le patrimoine consiste toujours en l'héritage d’un passé qui joue un rôle central dans la construction du présent et du rattachement subjectif de chaque individu à une collectivité humaine ou à une institution politique qui la représente.

L’Axe « Patrimoines culturels et naturels » a vocation à s’intéresser à des réalités multiples englobant les biens culturels, matériels et immatériels, les biens et espaces environnementaux, dès lors qu’ils sont susceptibles de requérir une approche juridique patrimoniale. Il est possible d’y rattacher des éléments propres au patrimoine culturel ou naturel : œuvres d’art, monuments historiques, sites patrimoniaux remarquables, monuments et ensembles du patrimoine mondial, langues régionales et minoritaires, biens immobiliers, ensembles urbains, mais aussi parcs naturels régionaux, parcs nationaux, réserves naturelles, zones Natura 2000, sites et monuments naturels, etc… Certains éléments patrimoniaux sont également susceptibles de revêtir une double dimension, tout à la fois culturelle et naturelle, à l’image du patrimoine marin, des biens mixtes, des paysages culturels ainsi que des sites naturels façonnés par l’homme, des connaissances traditionnelles associées aux ressources biologiques, indissociables de la biodiversité et largement tournées vers la connaissance et l’utilisation des plantes et ressources naturelles.

Cet axe « Patrimoines culturels et naturels » de l’Institut Fédératif de Recherche vise à rassembler les enseignants-chercheurs issus des différentes entités de recherche juridique de l’Université Toulouse Capitole susceptibles de partager un intérêt scientifique commun vis-à-vis des mutations contemporaines que connaissent ces formes patrimoniales ainsi que de l’évolution des dispositifs destinés à la protection, la conservation et la valorisation de l’un ou l’autre de ces éléments patrimoniaux.